Quel type de chaussure de sécurité choisir ?


Les chaussures de sécurité sont des équipements de protection contre les risques encourus tous les jours sur les lieux de travail. Découvrez à travers ce guide, les critères et normes à prendre en compte pour faire le bon choix pour vos chaussures de sécurité.

La norme en matière de chaussure de sécurité

Si vous êtes sur le point d’acquérir des chaussures de sécurité, l’une des premières choses à connaître est la norme en la matière. Elle définit les exigences de bases et celles optionnelles pour les chaussures de protection. Cette norme est la norme EN ISO 20345 : 2011. Ces exigences couvrent des aspects tels que la résistance au glissement, l’efficacité mécanique, les menaces thermiques et le comportement ergonomique, etc.

Ainsi, la norme EN ISO 20345 impose comme exigence de base (notée S) que les chaussures de sécurité aient des embouts résistants à l’écrasement. Cette résistance doit être de 200joules (résister à un poids de 20 kg tombant d’un mètre de haut et à un écrasement de 1 500 kg).

Les chaussures de sécurité doivent aussi posséder des semelles antidérapantes nécessaires pour les sols lisses et gras en milieu industriel. De même, elles ne doivent pas être ouvertes à l’arrière.

Afin de couvrir tous les environnements de travail, la norme EN ISO 20345 : 2011 se décline en classes correspondant à des protections spécifiques. Chaque classe est représentée par une lettre ou un ensemble de lettres.

  • A : chaussures antistatiques ;
  • Fo : semelles résistantes aux hydrocarbures ;
  • E : talon de semelle pouvant absorber l’énergie ;
  • P : semelles résistantes aux perforations ;
  • Wr : chaussures résistantes à l’eau ;
  • Wru : tige résistante à l’entrée et à l’absorption d’eau.

Autant il y a de classes, autant il y existe des types de chaussures pour la protection des pieds.

Comment choisir votre chaussure de sécurité ?

Plusieurs critères doivent guider le choix de vos chaussures de sécurité.

L’environnement de travail et les risques de blessure encourus

Vous devez sculpter votre environnement de travail afin d’identifier les dangers potentiels auxquels vous vous exposez. En fonction de votre travail, vous encourez peut-être des risques biologiques, chimiques, électriques, thermiques ou encore mécaniques.

Cela implique la prise en compte d’éléments tels que les potentielles chutes d’objets, la présence d’objets pointus sur le sol, les surfaces glissantes ou chaudes, etc. Si vous avez par exemple un sol glissant, vous devez opter pour des chaussures à semelles antidérapantes.

De même, si vous devez par exemple travailler sous la pluie, préférez des chaussures à semelles crantées pour une meilleure adhérence. Si par contre vous avez des clous sur le sol, les chaussures anti-perforations seront l’idéal.

Le niveau de confort attendu

Le confort occupe aussi une place importante dans le choix d’une chaussure de sécurité. Il ne s’agit pas seulement de sécurité mais aussi d’aisance dans la réalisation des tâches. Cela revient à considérer les positions que vous adoptez souvent au travail et vos mouvements.

Êtes-vous conducteur de gros engins ? Ou êtes-vous souvent amené à monter sur des échelles ? Répondre à ce type de question vous aidera à ne pas choisir des chaussures à gênes (trop lourdes, non flexibles, non respirant, etc.) Pour cela, des sites comme S24 proposent une large gamme de chaussures de sécurité chacune adaptée à un usage précis.

Si vous travaillez souvent avec des échelles, des chaussures à talons décrochés seront par exemple appropriées. Si par contre, vous êtes souvent en mouvement au travail, vous devriez opter pour des chaussures légères et rembourrées avec absorbeur de choc.

En définitive, le choix de vos chaussures de sécurité doit être rigoureusement guidé par votre environnement de travail. En fonction des risques auxquels vous êtes exposé, vous pourrez identifier les chaussures qui vous conviennent le mieux. La norme EN ISO 20345 : 2011 est celle en vigueur en la matière. Un maçon n’aura pas le même besoin en chaussures de sécurité qu’un électricien.